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Sparfell ou Epervier
un nom

La fauconnerie est l'art de capturer un gibier dans son milieu naturel à l'aide d'un oiseau de proie affaité. Cet art très ancien est pratiqué dans plus de quatre vingts pays et a été inscrit au patrimoine culturel immatériel de l'humanité de l'UNESCO le 16 novembre 2010, puis avec de nouveaux pays en 2012 et 2016. 

L'origine de notre nom restera sans doute obscure jusqu'à la nuit des temps.
Il y a 3 origines possibles, si l'on se rapporte aux coutumes  :
- soit un de nos ancêtres était fauconnier,   
- soit il avait une mentalité calquée sur l'épervier,   

- soit enfin de nobles ancêtres avait cet oiseau dans leurs armoiries comme il y en a beaucoup en Bretagne. 

Sur "Filae" il est dit du nom : "Sparfel" est un nom breton, signifie épervier, sobriquet qui s'est applique à un homme rapace". 
Je leur laisse cette approche.  Appliquer cette formule à un individu, admettons, mais à un nom de famille j'en doute. Car si l'on se réfère à l'oiseau il est dit de ce dernier qu'il s'agit d'un chasseur impitoyable pas qu'il est rapace ; (rapace étant bien évidemment sa classification, pas son mode de vie). 
A chacun d'imaginer son aïeul, mais il est à noter qu'un "blason Sparfell" aurait
exister pour la région de Brest.

L'épervier est un symbole d'usure, rapacité, promptitude, avidité comme la plupart des oiseaux de proie. Comme il attaque les plus faibles que lui, on lui prête une cruauté impitoyable.

Le dimorphisme sexuel donnant à la femelle épervier une taille supérieure au mâle, l'épervier est le symbole des couples dont la femme est dominante.

Comme le faucon, animal de chasse porté au poing et réservé aux nobles, l'épervier était autrefois un signe de distinction et de noblesse, bien qu'il apparaisse dans les textes des XVIIe et XVIIIe siècles sous le nom de « mouchet » ou « émouchet ».

Dans les légendes bretonnes l'épervier est une créature du Diable avec le chat-huant, la grive ou la chauve-souris alors que Dieu aurait créé les formes positives de ces animaux: l'aigle, le merle, l'hirondelle et l'alouette. On prétend aussi que l'épervier bat des ailes au-dessus de ses proies pour endormir leur méfiance : « Sauvez-vous où vous voudrez / Plus je serai haut, mieux je vous verrai… ».




Dans la Chine ancienne l'épervier est considéré comme la métamorphose du Pigeon ramier et c'est un emblème de l'automne. On retrouve cette opposition pigeon/épervier dans la littérature classique européenne avec la colombe, symbole de paix, versus épervier, symbole de violence.

L'Armée de l'air française a choisi l'épervier comme emblème, en 1922, initialement, sur les képis des aviateurs, qui désiraient ainsi marquer l'autonomie de leur arme, alors rattachée à l'Armée de terre.   Depuis mars 2010, le logo de cette Armée représente même explicitement un épervier stylisé, au corps gris clair, une aile bleue, une aile rouge, sur fond blanc.  Traditionnellement, l'épervier est porté sous la forme d'un insigne métallique doré, sur les calots des militaires de cette arme, au-dessus de l'insigne de grade, le cas échéant.

Il apparait également sur les insignes de grade portés sur les pattes d'épaules (chemises, tenues de combat ou "treillis"), fourreaux bleu marine, portant également le grade du militaire. Plusieurs versions d'épervier se sont succédé.  Ce symbole est souvent appelé familièrement "charognard" par les militaires de l'Armée de l'air (ou aigle, par erreur ; l'aigle se retrouve néanmoins sur certains insignes d'unités, comme celui de l'école militaire de l'air, homologué en 1947 ou encore, l'insigne de poitrine des commandos parachutistes de l'air). Premier des symboles de l'Armée de l'air, l'épervier apparaît ainsi sur de nombreux insignes d'unités de cette armée : par exemple, du premier insigne de Base de l'école de l'air et au Répertoire des insignes et blasons de l'Armée de l'air), jusqu'à l'insigne de l'Escadron des Systèmes d'Information et de Communication.

Pendant la deuxième guerre Mondiale, mon "grand-cousin" (neveu de mon grand-père) avait baptisé son char de combat, sous la 2ème Division Blindée du Général Leclerc :  "Épervier".

De nos jours, "Le plan Épervier" est le nom donné à une opération de gendarmerie déclenchée à la suite d'un enlèvement, d'une évasion ou lors de la recherche et l'appréhension d'une personne recherchée.   En fonction de l'heure à laquelle il était enclenché, le plan Épervier était appelé « plan Milan » (le jour) et « plan Hibou » (la nuit)1. Il est désormais appelé plan immédiat d'intervention. Et j'en oublie sans doute beaucoup.


En bref, l'épervier fait parler de lui.

C'est une figure solaire pour les Égyptiens, les Grecs et les Romains. Dans la mythologie de l'Égypte ancienne c'est le dieu Horus, porteur des pouvoirs du soleil.  C'est aussi l'un des douze animaux sacrés associés aux douze heures du jour et de la nuit. C'était également le symbole de la monarchie malgache. 

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