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Les personnalités qui sont venus en presqu'île (à ma connaissance), et qui m'ont donné envie d'ouvrir cette parenthèse.

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Dans la presqu'île de Crozon, avec Clémentine Célarié 

le 02 mai 2018 à 15h02 par Frédérique Odasso 
https://www.notretemps.com/loisirs/television-radio/a-crozon-avec-clementine-celarie,i168037
 
Avocate dans la série "Lebowitz contre Lebowitz", star-bimbo dans "Vestiaires", auteure... Clémentine Célarié rayonne d'une formidable énergie puisée dans le Finistère, en Cornouaille bretonne.

Clémentine Célarié le clame haut et fort : la Bretagne, elle adore! "Belle, sauvage, naturelle et préservée... Il y règne une puissante énergie conjuguant les forces de la terre et de la mer.
C’est magique
!" Une histoire d’amour qui remonte à plus de cinquante ans lorsque ses parents - "ayant eu un véritable coup de foudre pour la presqu’île de Crozon" - décident d’y acheter d’anciennes granges à cochons.

Ces petits pentys, retapés d’année en année, vont devenir le lieu d’ancrage familial. "Mon havre et celui de mes trois fils qui y ont aussi tissé des amitiés d’enfance." 
Occupée par une actualité bien remplie sur les écrans et les planches, en plus de l’écriture du scénario adapté de son dernier roman, "À la Folie", la comédienne essaie de s’y échapper le plus souvent possible. "Me retrouver sur la presqu’île, dans ce petit nid où règne l’authenticité, m’est essentiel." Elle profite du temps passé avec ses parents, de la gentillesse et la simplicité des habitants.
Elle se régénère aux forces vives des éléments, en s’adonnant à ses deux activités préférées : courir et nager. Elle n’hésite pas à enfiler sa combinaison en hiver pour plonger dans l’Océan. 
• Entre terre et mer, son pays de Cornouaille


"Ici, la nature est un véritable musée où mer et ciel revêtent une palette de couleurs passant de l’argent à l’émeraude, de l’orage au bleu azuréen, en un souffle de vent !"
Pour commencer, arrêtez-vous avant le pont de Térénez, à Rosnoën. Profitez du cadre enchanteur, de la vue incroyable sur la rade de Brest, en allant déguster ou acheter des huîtres, des poissons ou des crustacés à la ferme marine Les Viviers.

Le pont traversé, engagez-vous sur la presqu’île en forme de croix. 

À Landévennec, ne manquez pas, blotti dans un méandre de l’Aulne maritime, le cimetière des navires où sont stockées des épaves en attente de démantèlement. Et halte obligée dans l’ancienne Forge de Tal ar Groas! "La brocante, caverne d’Ali Baba, magique et complètement hors du temps" de son ami Fred, "un amoureux des objets ayant une âme". 
À Crozon, entrez dans la très jolie église Saint-Pierre pour voir le retable des "Dix mille martyrs"puis faites le tour de ce charmant bourg. Passez à la Maison des trois métiers, lieu culturel qui abrite aussi une maison d’hôtes, Le Magasin à sel, puis Au Parchemin, la librairie de Catherine, sa copine d’enfance. Le jour du marché, faites de merveilleuses trouvailles - superbes galons, coupons de tissus... - puis posez- vous à l’un des cafés. "Sur la presqu’île, vous pouvez aller partout car les gens sont très accueillants. Impossible pour moi de donner une liste réduite d’adresses... C’est comme me demander de choisir entre ma mère et mon père!" Prenez la route en direction de la côte et arrêtez-vous à Thé à l’ouest, "parenthèse enchantée tenue par Aleth et Jason, où il faut absolument déguster les scones!"

Au Grand Hôtel de la mer, descendez sur la plage pour accéder à Morgat, station balnéaire lovée dans la baie de Douarnenez. Installez-vous aux Flots ou à l’Hôtel de la Baie, chez Brigitte. "Un phénomène!" Deux adresses où la comédienne aime à répéter ses textes. Flânez dans les différentes galeries d’art et passez chez Crapato pour louer un bateau ou un kayak, moyen de locomotion idéal pour découvrir les criques et les grottes marines ainsi que l’Île Vierge! Figurant parmi les plus belles plages au monde, ce paradis commence à pâtir en été d’une fréquentation touristique de plus en plus importante.
"Y accéder par voie d’eau, c’est plus écolo qu’à pied, à condition de bien se renseigner sur les vents !" 

• Au bout du monde 
À Saint-Hernot, visitez la Maison des minéraux pour mieux connaître l’environnement riche et varié de la presqu’île.
Puis direction le cap de la Chèvre pour admirer les sculptures minérales qui longent la côte jusqu’au Château de Dinan, forteresse naturelle en grès armoricain. « Ici, vous êtes au bout du monde ! Le paysage, mêlant falaises, landes et bruyères sur fond de mer d’Iroise, est grandiose. »

Des sentiers mènent aux plages sauvages de Lostmarc’h et La Palue. 
Gagnez Camaret-sur-Mer en passant par la plage de Goulien, paradis des surfeurs. Porte d’évasion vers les îles de la mer d’Iroise - Sein, Molène ou Ouessant -, l’ancien port langoustier est une escale incontournable.
Dînez au Styvel pour sa carte et son panorama sur la tour Vauban, qui veille depuis trois siècles sur l’anse de Camaret, et le cimetière de bateaux. "Loin d’être rejeté des regards, il est intégré dans la cité.

C’est poétique, comme sait l’être la Bretagne !" 

Christian Cabrol né le 16 septembre 1925 à Chézy-sur-Marne (Aisne) et mort le 16 juin 2017 à Paris, est un chirurgien cardiaque et un homme politique ..

Il réalisa la première greffe cardiaque en Europe en avril 1968, quatre mois après celle, historique, du Pr Christian Barnard en Afrique du Sud.     
Denis Sergent, le 16/06/2017

"Quand j’ai le blues, je me retourne et lui parle". 

Lui, c’est le maréchal Philippe Leclerc de Hauteclocque, dont un grand portrait trônait dans le bureau, flanqué de la devise du militaire : "Croire, vouloir et continuer".
C’était en janvier 2007. Christian Cabrol, professeur de chirurgie cardiovasculaire, nous avait ouvert les portes de son fief, l’Institut du cœur, situé sur le grand site hospitalier de la Pitié-Salpêtrière.
Âgé de 82 ans, Christian Cabrol était alors un homme presque comblé. Grand, aux cheveux blancs, chaleureux et volubile, élégant dans son costume-cravate, cet homme qui, avec son "équipe soudée", a réalisé plus de 40 000 opérations à cœur ouvert et 1 500 greffes, gardait une vitalité à faire pâlir d’envie. Car l’homme, spécialiste du cœur, « une simple pompe aspirante et refoulante », était un battant.
Issu d’une famille du Tarn (d’où ce nom qui sent bon la langue d’oc), petit-fils d’un médecin de campagne venu s’installer dans l’Aisne, fils d’un agriculteur de Chézy-sur-Marne, élève des maristes au collège Saint-Laurent de Lagny (Marne), ce grand gaillard, habitué à faire la moisson avec ses parents mais qui trouve le travail de la terre trop dur, décide de devenir médecin.
Interne des hôpitaux de Paris, spécialisé en chirurgie thoracique, pulmonaire et cardiaque, il n’hésite pas à partir se perfectionner outre-Atlantique. Notamment chez Norman Shumway à Stanford (Californie), qui expérimente la greffe chez le chien, et où il rencontre Christian Barnard qui réalisera la toute première greffe cardiaque humaine le 3 décembre 1967.
Confiant en son étoile et dans le pouvoir de la médecine Le 27 avril 1968, c’est le grand jour à la Pitié-Salpêtrière où Christian Cabrol et son premier élève Gérard Guiraudon réussissent la première transplantation cardiaque en France. Un moment très émouvant, dont son ami le cancérologue Léon Schwartzenberg, qui assista à l’opération, se souvient encore :
"À l’époque, tous les greffés mouraient dans les dix-huit mois". 
Christian Cabrol ne s’arrête pas là : en 1982, il réalise la première greffe cœur-poumons en Europe puis, en 1986, la première implantation d’un cœur artificiel Jarvik 7, conçu pour attendre une greffe.
Opérant jusqu’à l’âge de 65 ans, il forme une cinquantaine d’élèves, dont Iradj Gandjbakhch, d’origine iranienne, qui lui succédera à la tête du service de chirurgie cardiaque.

Toujours prêt à aller de l’avant Christian Cabrol est aussi capable de déplacer des montagnes pour réaliser un rêve auquel il tient plus que tout : la construction d’un Institut du cœur, moderne, réunissant sous un même toit des blocs opératoires dotés d’un robot chirurgical, salles de réveil, hôtel pour les malades et leur famille, laboratoires. Dès 1989, il crée pour cela Adicare, l’Association pour le développement et l’innovation en cardiologie, et entreprend des démarches tant auprès des politiques – il s’était engagé auprès de Jacques Chirac pour la présidentielle de 1988 – que des chefs d’entreprise comme Francis Bouygues ou des syndicalistes tel Henri Krazucki, secrétaire national de la CGT et dirigeant du Parti communiste. Finalement, victime des hésitations politiques et de l’opposition de certains collègues, l’Institut de cardiologie ne sera inauguré dans la discrétion qu’en septembre 2004.
"L’essentiel est accompli. Le regroupement de tous les spécialistes a déjà créé une ambiance pour tous et pour les malades", se console le chirurgien aux doigts d’or.

Toujours actif, Christian Cabrol continuait en 2007 de présider son association, de donner des conférences par monts et par vaux, se tenant au courant des dernières techniques comme celles concernant les cellules-souches.

Partageant sa vie entre son appartement parisien et sa maison de la presqu’île de Crozon, toujours adepte de la petite reine, il n’avait revendu son bateau de 9 m que l’année précédente. "Je manquais un peu de force pour border les voiles", nous confiait-il avec le sourire.

Parallèlement à ses activités médicales, Christian Cabrol a mené une carrière politique à droite. Membre du RPR puis de l’UMP, il a été élu conseiller de Paris pour la première fois en 1989 dans le XIIIe arrondissement.

Christian Cabrol est décédé des suites d’une longue maladie, selon Iradj Gandjbakhch. "Il était extrêmement humain et proche de ses patients", rappelle son ancien collaborateur.

Tout est dit ou presque, et ce n'est pas moi qui dirait le contraire !

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