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Sparfel, de Bretagne au Doubs

HISTOIRE DE FAMILLE

Un petit mot sur l'histoire de ma propre branche.

Mon grand-père vivait en Bretagne à Crozon, village de Kerret.

Deuxième garçon survivant sur les 10 enfants procréés par son père, Guillaume Sparfel, enfants mis au monde par deux de ses trois épouses.
Il avait avant lui un demi-frère François Sparfel et après lui un frère Jean Louis les autres enfants n'ayant pas survécu.

Élevé par une "marâtre"  qui pouvait être très gentille, je ne sais pas, il a préféré s'engager très jeune (16 ans) dans la marine en 1908-9.


Tout d'abord, comme tous ces jeunes engagés, en tant que mousse, puis il a fait son bonhomme de chemin il termine cette carrière à 26 ans :
   -     Quartier maitre canonnier
dans ce corps d'armée qu’il quitte officiellement en 1919


Chapeau !!! (breton)





Ce qui fut écrit se passa. Manuel se présenta au domicile de la jeune fille et ...

Pendant les différentes campagnes, il s'est lié amitié avec un Franc-comtois du nom d'Albert Bourquin et ils sont vite devenus les meilleurs amis du monde. Au fil des navigation et des accostages, Albert Bourquin a constaté que mon grand-père Manuel Sparfel ne recevait jamais de courrier.

Lui, Albert, recevait régulièrement des lettres de sa sœur qui élevait seule femme au foyer de leur père leurs deux petits frères. Intrigué de cette solitude épistolaire il finit par, après accord de sa sœur Suzanne, lui proposer qu'elle devienne la marraine de guerre de Manuel.

Ainsi, Suzanne vivant dans l'Est, commença à discuter par message précurseurs de l'internet avec le breton exilé. 
Ils finirent par échanger cartes, courriers et photos assidument et l'amour naquit.




Il naquit à un tel point que Suzanne autorisa Manuel à venir demander sa main auprès de son père Charles Bourquin à Hérimoncourt (25) à sa prochaine permission.

Je ne sais pas comment était les deux jeunes tourtereaux avant ladite rencontre mais se promettre mariage sans se voir ni s'être préalablement rencontrés...


                                                      ... déception pour celle-ci... !


L'homme était beau, visage bien fait, blond, yeux bleux, bronzé et bien fait de sa personne... mais petit. 1m54, un breton quoi !




Alors que la demoiselle, tout aussi bien faite, brune, yeux marrons, visage ravissant, bien faite de sa personne, était plus grande... 1m65. 


Suzanne dit à Manuel qu'elle regrettait mais ne pourrait pas l'épouser...


L'horreur pour cet amour pourtant si vivace.




Je ne sais pas à quel moment Manuel finit par convaincre Suzanne que la taille n'avait pas d'importance.


Ce jour-là, cette rencontre-là, une autre ? je ne sais pas !

Mais ce que je sais :

Nous sommes le résultat de l'amour d'un marin et d'une marraine de guerre
;


et que sans cela le résultat de la surprenante confluence des sangs bretons, aux sangs francs-comtois qui coulent dans nos veines ne se serait pas réalisée...

confluence indispensable pour purifier les précédents mixages de sang un peu trop proche que je vous raconte ci-après.

J'ai en mémoire une cérémonie dans laquelle il était évoqué mon grand-père.

Cérémonie où je me trouvais auprès de Suzanne, (mamie pour moi), cette dernière m'a demandé 70 ans après leur mariage :

- "Tu ne trouvais pas grand papa trop petit à côté de moi ?".

Je lui ai répondu :


"Grand-papa ? petit ? Tu plaisantes !


Il avait une telle prestance, une telle personnalité que je l'ai toujours trouvé très grand !".

Elle m'a dit "merci ma chérie, tu m’offres un immense cadeau... ".

Comme quoi, cette différence de taille était toujours très présente en son esprit.

(Non messieurs svp un peu de décence..)

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