Bienvenue sur le site des "Sparfel"

Le 15 mars 1868, on lit dans "le Phare de la Loire" que le Sparfel arrive à Saint-Denis de la Réunion, il était parti de Marseille le 5 novembre dernier.

Le 17 mars, il appareille à destination de Belle-Île où peu de temps après on peut lire qu'il va y vendre sa cargaison.
Celle-ci est composée pour l'essentiel de vin et alcools dans les diverses publications ainsi que quelques matières de type, bouchons, bougies etc.

Dans "la Gironde du 18 avril", on peut lire qu'à la suite d'un cyclone important un évènement évoquant notre navire est arrivé : "Le Pionnier", capitaine Delaselle, de Bordeaux, parti de Madagascar, se rendait à l'île de la Réunion avec un chargement de riz, pour prendre les ordres de ses armateurs, lorsqu'il a été surpris par le coup de vent du 12 courant, qui l’a empêché de toucher à l'île voisine. Le navire fuyait devant le cyclone, lorsqu’à 80 milles en mer, il rencontra le navire le Sparfel, de Nantes, qui manoeuvrait sous cape.

Le Pionnier, ayant laissé approcher, passa à portée de la voix du navire dont les manœuvres hésitantes ne suffisaient pas à conjurer un danger imminent.  Il apprit que le capitaine et le second du Sparfel se trouvait à terre à Sainte-Rose lorsque le navire a été obligé d’appareiller sous la conduite d'un maître d’équipage, incapable de diriger son bâtiment…". "Le capitaine du "Pionnier", retenu dans son lit par des accès réitérés de fièvre, fit mettre le canot en mer et envoya au Sparfel son second capitaine, reçu au long-court, donnant ainsi une preuve nouvelle du dévouement dont il est animé pour ses confrères en détresse.

Le Pionnier est décidément destiné à remplir un rôle de Providence partout où il se trouve (1).
(1) Le fait auquel notre correspondant fait allusion est le récent sauvetage de 57 personnes, opéré, par le capitaine Delaselle, commandant le Pionnier, de Bordeaux, et dont les lecteurs de la Gironde doivent se rappeler les détails.

On retrouve trace du navire Sparfel le 20 juillet dans un article du "Phare de la Loire" où il est mentionné qu'il arrive de la réunion en rade de Saint-Nazaire.

Le 29 août il est indiqué qu'il repart à destination de Montevideo (je pense qu'il faut lire Maurice).

Le 2 septembre 1868, il est mentionné : Le capitaine Lossieux* du navire français "Sparfel", arrivé de St-Nazaire, rapporte qu’il s’est abordé hier au large de l’Ile Lundy, avec la goélette Nautilus de West-Hartlepool, laquelle a sombré et 4 hommes d'équipage ont péri.

Le capitaine et un matelot ont été débarqués ici par le Sparfel, qui a perdu son bout-dehors de beaupré et son petit mât de hune (également pour "La patrie" et "le Constitutionnel").

Alors que pour "la Gironde" : Le navire français Sparfel, capitaine Lossieux , allant de de Nantes à Swansea, a abordé dans la Manche de Bristol une goélette anglaise qui a été coulée. Deux hommes ont été sauvés. Le reste de l’équipage de cette goélette a péri. 

Le Sparfel, après cet abordage, a relâché à Penarth*, sans avaries. (2*ville du pays de Galles).

"Le Phare de la Loire" du 8 octobre indique : Sparfel repart en direction de Maurice.

Le périple de 1868 se termine ici.