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Un cultivateur tente de violer, à Morlaix, une femme qu'il précipite d'une hauteur de dix mètres sur la grève.

BREST, 2 janvier. (Par dépêche de notre correspondant particulier.)

— La femme Bars, née Madec, demeurant à Morlaix, a été trouvée ce matin, presque nue et Le corps couvert de blessures et de sang, entre deux rochers, sur la grève de Saint-Marc, ne pouvant plus articuler une seule parole et se bornant à faire entendre des plaintes sourdes, On l'a, peu après, transportée à l'hospice de Brest.
La gendarmerie est allée procéder à une enquête.

Un aide-cultivateur,
Pierre Sparfel, demeurant à Saint-Marc, qui avait été vu, hier soir, en compagnie de la femme Bars, a été arrêté.

On suppose qu'il aura voulu abuser de la malheureuse et que, celle-ci s'étant énergiquement défendue contre ses assauts, il lui aura, furieux, arraché et lacéré les vêtements, puis l'aura précipitée de la falaise sur la grève, d'une hauteur d'une dizaine de mètres. Un témoin a vu
Sparfel donnant, à un moment, le bras à la femme Bars.
D'autres témoins l'ont, en outre, vu entrer, plus tard, dans un restaurant de Saint-Marc, où on dut le prier de rectifier sa tenue, qui laissait beaucoup à désirer.

Sparfel avait, en sa possession, un morceau de la robe de la femme Bars.

Interrogé par la gendarmerie, l'aide-cultivateur a déclaré qu'il était ivre hier et qu'il ne se souvient que d'avoir déchiré la robe de la femme Bars. Il nie avoir tenté de la violer et de l'avoir jetée sur la grève.

Sparfel a été conduit cet après-midi sur les lieux du drame, où on a nettement relevé des traces de lutte et des traces de sang.
Il a été écroué ce soir à la maison d'arrêt du Bouguen…

Le Journal, 3 janvier 1908 ; Le Petit Journal, 3 janvier 1908 ; L'Indépendant rémois, 4 janvier 1908 ; L'Ouest-Éclair (Rennes), 3 janvier 1908

Nouvelle version du même journal, 2 jours après :

AFFAIRE LE B.
On se souvient sans doute que la femme Le Bars. 48 ans, cigarière à Morlaix, s'était rendue à Brest. au premier de l'an, pour y voir son fils. Son mari, qui l'accompagnait, avait reprit le train, la laissant à Brest.

La pauvre dame voulut faire la longue route de Morlaix à pied. Elle n'alla pas loin. A Saint-Marc, où elle s'égara, elle demandait déjà son chemin à M. Le Clerc, qui la renseigna.

Un domestique de ferme à Kervéguen,
Pierre Sparfel la suivit sur la route, en lui faisant des propositions malhonnêtes.
Comme Mme le B. se défendait, une lutte s'engagea la malheureuse fut jetée du chemin sur la grève.
Le misérable avait enlevé les vêtements de sa victime et l'avait frappée de son couteau.
Devant le tribunal,
Sparfel a reconnu avoir blessé la femme Le B. mais en l'accusant d'avoir essayé de le voler.

Il affirmait qu'en se défendant, il lui avait sans doute déchiré les vêtements et entamé la peau, niais en état de légitime défense.

Le tribunal correctionnel de Brest a peu goûté cette explication et a condamné
Pierre Sparfel deux mois de prison, avec sursis cependant.

L’Ouest-Éclair, 9 février 1908

Dans son audience correctionnelle de vendredi, le tribunal de Brest a prononcé son jugement dans l'affaire de Saint-Marc. On se rappelle dans tous ses détails, cette affaire qui, à son début, avait pris une tournure tragique et qui n'est en réalité qu'une scène alcoolique.

Le 2 janvier, au matin, une dame Le Bars fut trouvée presque dévêtue sur la grève de Saint-Marc où elle avait dégringolé du haut de la falaise. Cette malheureuse, conduite à l'hôpital, avait le corps couvert de meurtrissures et de contusions de plus on releva même la trace d'un coup de couteau.

Son agresseur,
Pierre Sparfel, avec lequel elle avait passé une partie de la soirée, fut mis en état d'arrestation.

Or il résulte des dépositions faites par la femme Le Bars à l'audience, que le soir du 1er janvier, elle était abominablement grise. Que c'est à la suite d'une discussion au sujet d'argent que
Sparfel lui coupa ses vêtements et que c'est involontairement, dans cette opération, qu'il l'effleura de son couteau et qu'enfin, c'est elle-même qui est tombée du haut de la falaise sans qu'elle fût poussée.

Toute gravité disparaissant dans cette affaire, le tribunal condamne
Sparfel à deux moins de prison en lui faisant l'application de la loi de sursis.

L’Ouest-Éclair, 11 février 1908

IVROGNE CRIMINEL

Justice

Affaires maritimes

Affaires Civiles & Loisirs

État-Civil

DANS LA MAISTRANCE
Embarquements et mutations

Voici les listes de désignation des officiers mariniers pour l'embarquement ou l'affection à des postes à terre en France, Algone et Tunisie la destination donnée, quand elle est indiquée, suit le nom des intéressés :

Cannoniers : Revelly, I Le Goff, J. Durand, J. Chalm, J. Nilas,
J. Sparfel, F. Thiec, F. Vitel, cadre 5e dep  A. Guillemodo, J. Le Gall. F. Merdy, Y Guiffant, esc. Méditerranée F. Flcurv, cadre 1 dép. S. Le Berre, E. Roquant, "Justice".

L’Ouest-Éclair, 11 février 1908

Tribunaux Conseil de Guerre du 11e corps

Séance du 6 mars Président : M. le colonel Superbie

Deux insoumis

Pierre Sparfel, soldat territorial de la classe 1889, du recrutement do Brest, convoqué deux fois pour accomplir une période de 13 jours au 87e territorial, n’a pas répondu à cette convocation. Il prétend qu’il ne croyait pas avoir de changement de résidence à faire

Le Conseil acquitte…

Le Phare de la Loire, 7 mars 1908 & L’Ouest-Éclair, 7 mars 1908

La France militaire, 18 février 1908

POSTES ET TÉLÉGRAPHES sont nommés facteurs des  POSTES ET TELEGRAPHES.

Par arrêté du sous-secrétaire d’Etat postes et des télégraphes en date du 10 février 1908,

Sont nommés facteurs suburbains, locaux ou ruraux Finistère A Plougouven,
M. Sparfel, ex-canonnier au 2e d'artillerie coloniale à Saint-Renan, M. Pérennès, ex-canonnier au 2e d'artillerie coloniale.


J'ai plusieurs canonniers mais rien qui me permette de sélectionner l'un plus que l'autre.

Distribution de prix…

Typographes :
Apprentis, 2e année : prix offert un livret de caisse d'épargne de 10 fr Bernier, 2e ex-aequo, Baugé et
Sparfel un composteur…

Le Phare de la Loire, 28 avril 1908

Le Phare de la Loire, 28 avril 1908

L’Ouest-Éclair, 2 septembre 1908 - L’Ouest-Éclair, 19 octobre 1908

La liste des yachts engagés pour les huit journées de régates de la Grande Semaine

  Le numéro porté avant le nom du bateau est le numéro de course, le nom qui le suit est celui du propriétaire ; enfin, vient l’indication du port d’attache :

Série extra-réglementaire (guidons jaunes, numéros rouges).

1. Goéland, à M. Durand, Nantes ; 2. Myosotis, A M. Loiseleur, Nantes ; 3. Veux-Tu, à MM. Grêlard et Guilloux, Nantes ; 4. Yette, à M. Jabœuf, Nantes ; 5. Yvonne, à M. Cointreau, Nantes ; G. Mon-Rëve, à M. Hamel, Nantes ;
7. Sparfel, à M. Bellanger, Nantes ; 8. Diabolo, à M. Gallé-Mary, Nantes ; 9. Zacoma, à M. Guérin, Nantes ; 10. Kalifou, à M. le docteur de Lastours, Nantes ; 11. Magda, à M. le docteur Schmidt, Nantes ; 12. Pomponnette, à M. Fleuriot, Nantes ; 13. Cours-Après, à M. Vernier, Nantes; 14. La-Mouette, à M. Ducos ; 11* Guillemot, à M. J.-B. Etienne.

Décès :

• Marie Boulic, épouse J. Le Dll, 53 ans, rue Ambroise Thomas, 15,
Pierre Sparfel, chef surveillant technique, 54 ans, rue de l'Observatoire, …

Naissances :
Louis Sparfel, Emile Le Bris, Maurice Le Gad, Auguste Poquet, Robert Chassetaillier, René Guillerm, Germaine Rousseau, Alexandrine Reuten.

AFFAIRE  SAINT MARC

Pas assez d'éléments pour localiser notre poivrot...

Peut-être ledit poivrot...