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Doulon, 26 janvier. une fête scolaire. 
—— Samedi 23 courant, à huit heures du soir, avait lieu, à l’école communale de jeunes filles de Doulon. une très intéressante conférence faite par M. Jourde, directeur de l’école de garçons, de Doulon.
La salle était trop petite pour contenir l’assistance nombreuse qui n’avait pas craint de braver les rigueurs du froid pour venir écouter le conférencier.
Le sujet choisi était : Les Fêtes populaires au Moyen-Âge.
En quelques mots. Mme Einholts, directrice de l’école, présente M. Jourde et le remercie, ainsi que toutes les personnes présentes. M. le maire de Doulon, retenu par une indisposition, s’était fait excuser. Puis la soirée commence par un chœur très bien enlevé par les grandes élèves : l'alouette, de Claude Augé.

——M. Jourde, pendant près de quarante minutes, captive l'auditoire en racontant les mystères, les fêtes légendaires, la chevauchée de l’âne, la procession du hareng, le carnaval, etc., qui excitent l’hilarité et soulèvent des applaudissements.

—— La seconde partie de la soirée se composait de chants et récitations scolaires.
Mlles Boquel, Jourde et Sparfel ont détaillé avec beaucoup de goût de charmantes poésies. La Robe, de Manuel, dite par
Mlle Sparfel avec une diction parfaite, a particulièrement ému les auditeurs. Mlle Jourde la dans la Conscience, de Victor Hugo et Mlle Boquel dans le Drapeau ont recueilli une large part de bravos…"

L'Union libérale, 10 février 1904

Le Phare de la Loire, 27 janvier 1904

Coup de poing

Une dispute a éclaté hier malin, à l’hôtel du Débarcadère, entre deux maquignons,
M Sparfel Guillaume, domestique chez M. Augeard, marchand de chevaux à Azay-le-Rideau,et Champigny domicilié à Sainte-Maure. 

Sparfel a reçu un coup de poing.

Le Phare de la Loire, 3 août 1904

Entre maquignons

Champigny, Théophile, 20 ans, maquignon à Sainte-Maure, qui était descendu à Tours à l’hôtel du Grand-Débarcadère, avait placé un certain nombre de chevaux dans une écurie.

Or, il paraît que le nommé
Sparfel, garçon maquignon à Azay-le-Rideau, avait cru devoir remiser également des chevaux dans le même local.

Champigny ne trouvant pas cette manière de faire à son goût serait allé détacher les animaux amenés par
Sparfel et comme ce dernier protestait, il lui aurait lancé un coup de poing sur l’œil.

C’est tout au moins ce que prétend
Sparfel, car Champigny soutient que les choses se sont passées autrement.
D'après lui, c’est,
Sparfel qui l’aurait frappé, le premier, à l’aide d’un bâton.

— C’est un menteur, ne cesse de dire
Sparfel en levant la main.

Les témoins sont loin d’être d’accord sur les débuts de la scène.

Champigny s’en tire avec 16 fr. d’amende et la loi Bérenger(1).

(1) Lorsque le juge prononce une peine d'emprisonnement, il peut suspendre son exécution en décidant d'une condamnation avec sursis. Introduit par la loi dite "Bérenger" du 26 mars 1891, le sursis avait à l'origine pour finalité d'éviter à des primo-délinquants d'être pervertis par un passage en prison

Il m'a été Impossible de localiser le Guillaume Sparfel en cause…

L'Union libérale, 20 mars 1904

Etude de Me LOAEC, notaire à Plouescat
A VENDRE Par Adjudication Volontaire, mardi 3 mai 1904, à une heure et demie

La ferme de Trebily, en Plounévez-Lochrist
Louée à
Jean Sparfel, pour 300 franc l'an plus l'impôt, Contenance 2 hectares 66 arcs.  Mise à prix 6.500 francs.

L’Ouest-Éclair, les 28 avril 1904 & 1 mai 1904

Une petite visite à Doulon …
ARRONDISSEMENT DE NANTES Doulon, 28 juillet.

Distribution de prix. — Dimanche dernier, à 9 heures, avait lieu salle Chanson

L’après-midi avait lieu dans le local scolaire, l’exposition des travaux manuels des élèves. Les objets étaient nombreux et variés.
Nous avons admiré une superbe portière brodée en laine de Hambourg par
Mlle Sparfel ; un tapis de table de salle à manger par Mlle Boquel ; deux devants de cheminée par Mlle Perraud ; deux réticules satin noir ornés de broderies au plumes par Mlles Béquet et Perraud ; un lot de broderies par Mlles Guyot et Pottier.

Le Phare de la Loire, 29 juillet 1904

Elèves admis aux différents examens ou concours de l'année. 

… cours moyen (1ère année) :
                  • Honneur : Bastier, Haubert ; 
                  • Excellence : Gratou,
Sparfel.

La Croix de l’Aube, 13 août 1904

Finistère
Mortel accident de voiture.

On nous écrit de Brest que le nommé
François Sparfel, cultivateur à Ploudiry, revenait des champs juché sur les brancards d’une voiture chargée d’orge, lorsque, près du village de Boulouzon, le cheval s’emballa. Sparfel tomba à terre et les roues de la charrette lui passèrent sur le corps. Malgré les soins empressés qui lui furent prodigues dans une ferme voisine, il ne tarda pas à succomber.